A livre ouvert ..

Ai se promenait, quand elle avait aviser la bibliotheque ... Son maitre n'avait pas vraiment besoin d'elle pour le moment, et elle ne savait meme pas ouil se trouvait ...
Elle entra dans ce chef d'oeuvre d'architechture, pas vraiment certaine qu'elle avait le droit d'etre la ...
AUssi c'est sans bruit aucun qu'elle se glisse dans cet avre de culture, et se dirige vers les rayonnage ..Emerveiller par cette miriade de savoir, Ai caresse le dos d'un livre de velour noir du bout des doigts ... Elle sourit, heureuse de sa trouvaille ... Elle prit un livre entre les mains, et passa sa mains sur la douce premiere de couverture ... Cacher dans les rayonnage, personne ne pouvait la voir, elle était tranquille, et se concentrait sur le livre ... Elle possa la premiere de couverture, ouvrant delicatement ce tresor d'imagination, et lit le titre du roman : Sleepy Hollow . Ai connait ce conte, c'est un des premier qu'elle a apprit a lire, avec le vieux maitre ... Il lui a tout enseigner, de l'alphabet, a la lecture des livres ...Aujourd'hui elle adores ces transmetteurs de savoir ... Elle s'accroupie a terre, et tourne la premiere page, pour commencer sa lecture ...

...

Arrivé au milieu du livre, Ai qui avait totalement deconnecter de la réalité, entend un bruit suspect ... La porte s'ouvrait ! AI se plaqua contre le rayonnage, certaine de ne pas etre a sa place ici ... Maitenant, qui était entrer dans la bibliotheque, voila la question qu'elle se posait ...Car si c'était un domestique comme elle, elle pourait se debrouiller, mais un Noble ...ce serait bien plus dure !
Elle angoissait en attendant le verdicte ...

[ Puis-je ? ]

* La bibliothèque ... Ça doit être par là ! *

Une montagne de livres déambulaient dans les couloirs en se balançant dangereusement de droite à gauche. De longues jambes nues et quelques doigts dépassaient du dessous. Bien que l'Evolution fut très bénéfique pour certains, je puis vous assurer que jamais un livre ne se vit pousser des jambes ! En effet, derrière cette pile imposante se cachait une belle et jeune demoiselle aux longs cheveux blonds. Le visage quelque peu rougit par l'effort, elle essayait de jeter des coups d'oeil à droite et à gauche pour se repérer et anticiper les tournants. Quelques nobles passaient à ses côtés en souriant mais pas un ne leva le petit droit pourtant déjà bien dressé pour venir en aide à notre pauvre Lyndis. C'était son travail, non ?

Effectivement, la jeune servante avait été engagée il y a deux jours de cela. Le fameux Manoir Kouketsu où seuls les plus riches et les plus beaux pouvaient entrer pour se livrer à on ne sait quelles activités ... Aucun maître ou maîtresse ne lui avait été encore attribuée, il fallait avouer qu'elle n'était pas non plus impatiente de connaître cette ... personne, pour rester polie. Ainsi, ses supérieurs hiérarchiques pas vraiment mieux placés qu'elle, lui donnèrent quelques tâches à accomplir histoire de ne pas trop s'ennuyer. Ou bien pour en être débarrassé ? Qu'importe. Lyndis devait à présent ramener ces livres à la bibliothèque. Quelques aristocrates avaient discuté littérature et bien entendu, ils n'auraient jamais levé leurs fesses bien grasses pour les ranger !

* Il y en a pour qui un peu de sport ne ferait pas de mal ... *

Tout en ruminant quelques pensées, la domestique arriva face à la grande porte de la bibliothèque. Fermée, évidemment. Agacée, elle soupira avant de l'ouvrir non sans mal avec son coude. C'était une opération délicate car il ne fallait pas déséquilibrer sa charge par un mouvement mal calculé. Mais Lyndis ne calcula rien et ouvrit la porte à la volée. Heureusement, personne ne se trouvait derrière. Seulement, prise par son élan et bientôt entraînée par le poids des livres. La course s'accéléra et elle s'étala de tout son long sur la table la plus proche, les livres tombèrent soit sur sa tête soit à terre en fracas assourdissant.

Pour qui entrerait à présent dans la bibliothèque, il aurait une vue dégagée sur la ravissante petite culotte de la jeune fille. Pour ceux déjà présents, ils ne pourraient que rire de sa posture. Mais sous ses livres, abasourdie, Lyndis n'aspirait qu'à voir ces petites étoiles disparaîre, le mal de crâne naissant aussi ...

Ai entendit un grand bruit, aussi se tapit elle dans l'ombre ... Ne voyant personne venir, elle releva un peu la tete ... Elle vit alors un spectacle assez burlesque .. Une jeune fille, étallée sur la teble, la culotte a l'air, et des livres partout par terre et sur le bureau qui servait presentement de lit a la demoiselle ...
Elle se leva,, un peu, et constat a son apparat, qu'il ne sagissait pas d'une noble ... Elle soupira, et se dirigea vers la demoiselle ...
Elle ramassa quelques livres, et les lui tendis, un sourire crispé aux levres ...

Elle pouvait aussi bien etre au service d'un maitre quelqconque, et aller cadté illico presto ... Ai n'y avait pas pensé ...

Elle regarda la jeune fille, attendant qu'elle recupere ses livres, et se dit que decidement, elle avait été vraiment bien avec le vieux maitre ... La decadence de cet endroit l'attristait enormement ... Mais elle n'y pouvait pas grand chose, et son seul soucis était de combler autant que possible son maitre ...

Elle pencha la tete sur le coté, en observant la jeune fille .. Apparement ell ene portait aucun blason, signe qu'elle n'avait pas encore été assignée ... Etrange, en genral, on assignait rapidement les jolie filles ...

Ai sourit, et posant les livres sur le bureau finalement, commença a ramasser les autres ...

Etendue sur le ventre, Lyndis crut entendre quelques pas près d'elle. Sous les livres, ses joues s'empourprèrent légèrement. A quoi devait-elle ressembler ainsi ? Elle se serait attendu à une remarque sarcastique ou un rire, mais non. Intriguée, elle se redressa non sans mal, ses cheveux en bataille et son air abasourdie pouvait donner l'impression qu'elle sortait tout droit de son lit. Elle aurait peut-être mieux fait d'y rester d'ailleurs ...

La demoiselle croisa alors le regard d'une jeune femme. Ils étaient d'un ambre hypnotique, captivant. Les lèvres entrouvertes, Lyndis semblait presque étonnée de sa présence ou plutôt, de son aide. De toute évidence, elle était aussi une domestique. Retenant un soupir rassuré, elle reprenait peu à peu contenance.

" Désolée pour le dérangement ... A peine arrivée, je mets la pagaille ! "

Elle sourit tout en passant une main dans ses cheveux. Lyndis aurait pu pester contre ces fichus bordeleurs mais elle savait que si elle était entendue, elle risquait gros. Et puis, cette fille pourrait aussi aller cafter son irrespect envers les hautes lignées. La domestique fit glisser ses mains le long de sa jupe pour la remettre bien en place avant d'aider l'inconnue à ramasser tout ce fatras. Accroupie, elle releva son visage, plusieurs mèches blondes retombaient sur son regard gris.

" Je m'appelle Lyndis D'Einrew, je suis arrivée il y a peu de temps. Et v-t-v-t-vous ? "

Non, elle ne bégayait pas. Elle hésitait juste, un peu, à l'emploi de telle ou telle personne ... Un sourire modéré mais sincère dévoilait une belle rangée de dents blanches. Le regard de la jeune fille alla se perdre quelques secondes dans le décolleté de son interlocutrice où pendait un collier. Vous l'excuserez mais c'est la seule chose à hauteur d'yeux quand on est accroupie ! Tout en espérant qu'elle ne remarquerait rien, Lyn s'empressa de reprendre sa tâche. Il était aussi évident qu'elle n'allait guère se poser de question quant à la présence d'Aiyasha dans la bibliothèque, tout le monde avait le droit de se cultiver non ?

Sa tête lui faisait un peu mal mais ça n'était rien de bien grave, d'ici quelques heures il n'y aurait plus rien. Sauf peut-être une bosse sous sa masse capillaire ...

Le jeune fille s'excusa ... Aiyasha ne dis rien, et continua de ramasser des livres ... Elle ouvrit de grands yeux A livre ouvert .. 665762

quand elle vit la jeune fille fixer son decolté, mais finie par se dire que cela ne pretait pas a concequence, elle meme avait les seins de son interlocutrice face a elle ...
Quand elle lui demanda son nom, Ai la regarda en souriant :

- Je me nomme Aiyasha Enoziki ... Je suis servante ici... Enfin, cela n'a que peu d'importance ... Pourquoi tu n'as pas demander de l'aide pour transporter tout ça ? Tu vas te fair etapper sur les doigts si jamais tu as abimmé un livre ...-

Elle regarda la jeune femme, interrogative ... Elle meme aurait prit un chariot pour tout transporter ... Ou aurait demande a un autre domestique de l'aider ... ou aurait fait plusieurs voyages, tout simplement ...
Elle reagrad quelques couvertures ... Les livres de Phylosophie devaient couter une fortune ! S'ils étaient abimé ....
Elle se releva, ayant finit sa tache, posant les derniers livres sur la table.
Elle regarda la jeune fille, et finit par lui demander si elle voulait de l'aide pour tout ranger ... Ai conaissait bien l'endroit, elle trouverait facilement les bon emplacements ... Elle lui sourit en posant la question, ne voulant pas la froisser ou l'humilier d'aucune maniere ... Elle était sincere dans sa demande ..

(pas trop d'inspit, desolée po lapetitesse du poste ... =3 )

C'est alors qu'on entendit à nouveau la porte de la bibliothèque claquer. Allen savait à présent qui serait sa servante, il s'était renseigné en premier lieu pour ça, ici il n'aurait pas autant de choix que dans son ancien manoir pour ce qui est des femmes d'une nuit, et il n'était pas question de s'amouracher d'une noble libertine comme on en voyait tant. Il parcourait pièce après pièce de cet imposant manoir avec une désinvolture fidèle à son rang. Nul le croisant ne doutait de son rang. Il était bien un comte. Un homme de pouvoir.

Il avait d'abord été surpris de la taille du manoir mais en y réfléchissant on ne pouvais en attendre moins, avec le nombre de personnes vivant à l'intérieur.

Il parcourut calmement les divers étagères, regardant ça et là s'il ne croisait pas quelqu'un. Dès l'instant où il avait appris le nom de sa servante il s'était mis à sa recherche. Il ne fallait pas laisser les servantes seules dans des châteaux comme ça. Sinon elles finiraient salies par d'autres hommes et parfois ce n'étaient même pas des nobles. Quelle horreur!
Allen Malice Gloucester portait une tunique longue en velour couleur or qui suivait parfaitement avec ses cheveux et surtout avec ses yeux. Sa culotte était blanche et ses chaussons à talons étaient aussi dorés que la tunique. Il avait aussi une longue chevelure de la même couleur qu'il laissait tomber sur ses épaules de façon si sensuelle que tous les hommes voulaient se saisir de lui.

Il aperçut alors les deux jeunes femmes. Elles étaient occupées à ranger des livres. Il les regarda et s'attarda un peu sur la pile de livres dérangés. Puis se rappelant son devoir, Allen demanda:

"Est-ce que vous connaissez Lyndis D'Einrew?"

Il avait prononcé cette question avec tant de douceur qu'on l'aurait pris pour un saint. Peut-être était-ce les premières fausses impressions qu'il laissait à voir aux habitants du Manoir?

Lyndis put sentir le lourd regard interrogateur d'Aiyasha. Maintenant qu'elle y réfléchissait, elle aurait put effectivement faciliter sa tâche ... Non mais quelle idiote ! Après qu'on lui ait claqué ces livres dans les mains, elle n'avait pas songé à demander une aide quelconque ou a en déposer un peu pour s'y prendre par deux fois. Elle rit légèrement, amusée par son propre comportement.

" J'avoue que je n'y ais pas pensé ... Je travaille seule habituellement. "

Mais la dernière remarque de la jeune femme la ramena un peu sur Terre. Inquiète, elle suivit le regard d'Ai; passant d'une couverture à l'autre en priant qu'aucun ne soit abîmée. Elle posa ensuite les livres qu'elle tenait tout en haussant les épaules. Elle trouverait peut-être une excuse le moment venu si elle avait à se justifier. Une fois cela fait, elle s'appuya sur la table et soupira. La question la surprit, elle s'était attendue à ce qu'une autre personne s'en charge, un bibliothécaire par exemple. Mais non. Finalement, ça ne l'étonnait pas trop.

" Et bien ... Oui, volontiers ! J'en aurais jusqu'à demain matin sinon ... "

La servante ne prit donc point cela pour une tentative d'humiliation. De son clair regard, elle inspecta la pièce. Il n'y avait personne et de nombreuses étagères étaient proprement rangées et installées. Elle avisa aussi une échelle pour atteindre les plus hauts rayonnages avant de prendre le livre le plus proche d'elle.

" Shakespeare. " lut-elle à voix basse.

Alors qu'elle s'apprêtait à le ranger, elle réalisa qu'elle ignorait totalement la disposition des livres. Légèrement gênée, elle tourna à nouveau son charmant minois vers Ai.

" Mais ... Pourrais-tu m'indiquer où se trouve tel ou tel type de livres ? Car si en plus de les abîmer, je les rangeais mal ... --' "

De ses mains agiles, elle faisait tourner le livre entre ses doigts. Celui-ci n'avait pas l'air d'être abîmé, pour le moment du moins. C'est ensuite que la lourde porte de la bibliothèque s'ouvrit. Un jeune homme était entré, faisant naître sur les lèvres de notre domestique, un rictus méprisant. En un claquement de doigts, elle était passée d'un état à l'autre. Ce noble semblait émaner la richesse de part son propre corps, certainement à cause de ses cheveux dorés ... Il se dirigea enfin vers les deux domestiques. D'abord intrigué par la pile de livres, il ne s'étendit pas sur ce sujet.

Le visage de Lyndis était impassible et son regard perle insondable. Elle le dévisageait, plus ou moins avec discrétion. Il fallait avouer qu'il était plutôt mignon et élégant. Ses yeux ambrés lui rappelaient les couchers de soleil qu'elle pouvait observer du haut de la falaise, mieux valait donc ne pas s'y plonger ... Et si elle devait comparer cette crinière flamboyante se serait peut-être à ... la soupe au potiron de sa mère ( xD ). Elle se retint de rire, refoulant quelques pensées moqueuses. La demoiselle fit un petit pas en avant.

" Je suis Lyndis D'Einrew. Que puis-je pour vous ? " dit-elle d'une voix monocorde.

Notre domestique venait déjà d'enfreindre quelques règles de bonnes conduites. Tout d'abord, elle ne l'avait pas saluée. Droite comme un I, elle lui faisait face comme n'importe quel noble le ferait. Ensuite, la manière dont sa phrase était tournée trahissait un certain irrespect. Pour être parfaitement polie, le verbe " faire " aurait due être intégrée à la phrase ( Enfin ... Pour mon esprit tordu et tatillon --' ). Bref. Lyndis devinait pourquoi il était là; elle avait certainement due lui être assignée en tant que domestique. Elle retint un soupir. Bien qu'il lui sembla gentil, Lyndis ne préférait pas se fier aux apparences dans un monde où ces dernières sont trompeuses ...

[ Désolée Ai mais comme tu n'es pas tellement concernée par la venue d'Allen et qu'il veut me kidnapper, on va avancer ^-^" ]

Allen étudia la jeune domestique, charmante, c'était un fait, elle lui plaisait déjà, aussi ne releva-t-il pas le manque de respect qu'elle se permis à son égard, même ce caractère la rendait séduisante. Comment réagirait-elle si elle apprenait d'un coup que sa vie appartenait désormais à ce fou à lier qui s'était déjà rendu coupable du meurtre d'une noble? Cette imple pensée faisait frissoner de plaisir le jeune maître. Décidément il allait s'amuser avec celle-ci.
Il se rendit alors compte qu'il étai resté à sourire dans le vide en pensant à tout cela. Il ferma les yeux un court instant pour remettre ses pensées en ordre et lança à Lyndis un sourire amusé.

"Je vois que vous êtes une damoiselle de valeur, navré de vous imposer mes souhaits quels qu'ils soient."

Il se fendit en une révérence grâcieuse et tendit une main gantée à Lyndis.

"Accompagnez-moi je vous prie, je vais envoyer des domestiques pour s'occuper de la bibliothèque, vous aussi là-bas vous pouvez laisser ces livres là, continuez donc à lire."

Quelle folie que de jouer le bon maître. Cela durerait-il? Malgré son souhait de devenir meilleur, Malice sentait la folie le ronger dès que son regard plongeait vers les formes ennivrantes de son esclave. Il fit un pas vers la porte en entrainant doucement mais sûrement sa domestique avec lui, d'ailleurs elle savait qu'elle devait obéir même si elle ne l'appréciait pas. Les domestiques servaient à cela. Et puis elle comprendrait bientôt qu'on ne se moque pas impunément des ordres de Allen Malice, comte de Gloucester.

Alors qu'il approchait de la porte de la bibliothèque, toujours en tenant la main de Lyndis dans sa main droite, enfermée dans un gant de soie blanche, son regard se retourna vers elle et alors qu'il lui faisait un sourire doux et engageant pour une bonne relation de maître à valet, il sentit en lui un désir fou de la goûter immédiatement, mais pourquoi salir déjà cette beauté? Il devait d'abord la savourer avec les yeux, il la goûterait quand viendrait la nuit.

A quoi pouvait-il bien penser avec ce regard perdu, vide ? Lyndis, immobile et silencieuse, attendait qu'il se décide à reprendre ses esprits. Son regard allait de droite à gauche, s'intéressant à la pièce une fois de plus. Une odeur de vieux livres flottaient dans l'air, mais aussi de bois fraîchement ciré. Ceci additionné à une lumière légèrement tamisée conférait à la pièce une atmosphère confinée. Un peu plus loin, dans une cheminée que Lyn venait de remarquer, quelques braises rougeoyaient encore. C'est alors que la voix du noble captura à nouveau son attention. Un sourire s'esquissa avec peine au coin des lèvres de la domestique.

* Pas aussi navré que moi ! Il pourrait au moins essayer de paraître plus convaincant ... *

Il lui tendit la main, l'invitant certainement à lui prendre. Ce serait mentir de dire qu'elle n'avait pas été surprise, d'abord par la révérence puis par cette main tendue. Une drôle d'impression s'insinua en elle lorsqu'elle glissa lentement sa main sur la douce soie du gant. Quelque chose n'allait pas mais elle jugea que sa méfiance devait lui jouer des tours.

Ravie de pouvoir se débarasser de cette corvée sans pour autant pénaliser Aiyasha, elle emboîta le pas du jeune homme qu'elle supposa être son maître.

Non loin de la porte, il s'était tournée vers elle avec un sourire amical. Le pâle visage de Lyndis se radoucit un peu, il était inutile de se braquer pour le moment. Elle tourna une dernière fois son regard vers sa nouvelle connaissance et lui adressa un sourire désolé, elle n'avait pas d'autre choix que de le suivre après tout. Lyndis replaça une mèche blonde qui s'était glissée entre ses lèvres lorsqu'elle avait tourné la tête puis, caressa du bout du doigt le pendentif en argent qui tombait dans son décolleté. Une ombre de tristesse traversa un instant son regard, elle se ressaisit. Traversant l'encadrement, ils s'avançèrent dans les couloirs, main dans la main.